2011-2013 Financer la justice climatique!

 

De quoi s’agit-il?

 

TTFLe coût élevé du changement climatique. Le rapport 2010[1] de la Banque Mondiale évalue que d’ici 2030, l’adaptation coûtera annuellement entre 30 et 100 milliards; et l’atténuation entre 140 et 174 milliards USD. Sans compter les coûts associés: de 265 à 565 milliards USD par an.  Dans les négociations internationales, la société civile internationale demande aux pays développés de mobiliser 195 milliards USD de ressources publiques – nouvelles et additionnelles – chaque année entre 2012 et 2020.  En 2009, au sommet des Nations Unis (CO15) à Copenhague, les pays développés s’engageaient à mobiliser 100 milliards de financements nouveaux et additionnels par an d’ici à 2020, pour financer les actions d’adaptation et d’atténuation au sud. Cet engagement – certes insuffisant – représente une première étape sur le chemin du financement d’un développement sobre en carbone et résilient au changement climatique. Télécharger La promesse à 100 milliards de dollars

 Un engagement politique qu’il faut maintenant concrétiser. En 2010, lors de la COP16 organisée à Cancun, les pays réaffirmaient cet engagement et créaient le Fonds Vert (Green Climate Fund). Cependant, les pays ne se sont pas encore engagés sur les « sources » mobilisées pour générer cet argent et abonder le Fonds Vert. A ce titre, il existe un risque que les engagements pris

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restent lettre morte, faute de mise en œuvre concrète de la part des pays développés. D’ailleurs, les 30 milliards USD de « financements précoces, nouveaux et additionnels» engagés à Copenhague pour la période 2010-2010 démontrent des difficultés à passer de la promesse politique au décaissement technique de financement climat, nouveaux et additionnels. Le bilan 2010 met notamment en lumière le re-étiquetage « climat » de l’aide publique au développement existante et l’absence de financements nouveaux et additionnels. Télécharger Les financements: parent pauvre de la négociation?

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La nécessité d’explorer de nouvelles options de financement. Historiquement, les engagements financiers pris par les pays développés correspondent à des contributions budgétaires nationales. Mais l’histoire mouvementée de l’Aide Publique au Développement, associée à la récente crise économique et financière, incitent à rechercher des sources de financement complémentaires aux contributions budgétaires pour garantir l’abondement automatique, pérenne et indépendant de la volonté des Etats. On parle de sources de financement « innovants » parce qu’il s’agit de créer des mécanismes inédits pour financer un enjeu lui aussi inédit par son ampleur et sa nature. Il est évident que pour mobiliser 100 milliards ou plus, un seul mécanisme ne suffira pas : il faudra un bouquet de solutions. Télécharger Des besoins aux sources de financement

Plaider la cause des financements innovants au Mali, Togo, Bénin et Sénégal

 

image-1En 2012, des ONG au Mali, Togo, Bénin et Sénégal se mobilisent pour appeler les décideurs à créer de nouvelles ressources financières publiques pour lutter contre le changement climatique. Dans un rapport publié fin 2012 (Etude Afrique et financements innovants), elles démontrent l’urgence de mobiliser plus de financements pour faire faire à la contrainte climatique sur l’agriculture, l’accès à l’énergie, etc et identifient différents mécanismes financiers que leurs décideurs devraient soutenir politiquement.

Découvrir les campagnes nationales au Mali, Bénin, Togo et Sénégal.

et lire notre appel aux Ministres de l’Environnement réunis en Tanzanie en Septembre 2012.

 

Pour aller plus loin

 

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