Marche pour le climat: les citoyens répondent présent, qu’en est-il des gouvernements?

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Dimanche 21 septembre, plus de 500 000 personnes dans 156 pays et 2 646 évènements, pour la plus grande mobilisation citoyenne sur le climat jamais organisée. 25 000 personnes à Paris, 400 000 à New York. Cette participation record montre que l’ensemble de la société se sent concernée par les changements climatiques. Ce ne doit plus être un enjeu annexe, que les politiques mettent de côté dès qu’une crise se présente.

Par cette mobilisation, les citoyens, les travailleurs, les associations environnementales, les mouvements religieux, les mouvements sociaux, les syndicats, les familles et les communautés locales ont montré qu’ils étaient très nombreux à déjà mettre oeuvre la transition énergétique et écologique, sans attendre les politiques. La transition est en marche.

L’histoire est en marche elle aussi. La mobilisation ne s’arrêtera pas après le sommet de New York ou la COP21, le mouvement social sur le climat est renforcé et poursuivra sa mobilisation après la COP, dans les territoires notamment. Le message envoyé par les peuples de la planète est clair. Désormais les politiques ne peuvent plus faire la sourde oreille : nous voulons un monde reposant sur 100% d’énergies renouvelables. Nous demandons des actes, pas des mots.

Les chefs d’Etat doivent montrer à NYC qu’ils ont compris ce message. Qu’ils n’arriveront pas les mains vides à la table des négociations climatiques jusqu’à Paris. Nous écouterons attentivement leurs discours au sommet de l’Onu le 23 septembre. Ils doivent y poser la première pierre de l’accord de 2015 à NYC. Ils doivent montrer qu’ils choisissent d’être du bon côté de l’histoire.

La présence de gouvernements à la marche de New York ne doit pas cacher le fait que c’est une mobilisation des peuples et des citoyens. Nous n’en accepterons pas la récupération politique.Et nous attendons des gouvernements des actes et non plus des discours au sommet de New York. Pour financer le Fonds Vert qui aidera les pays les plus pauvres à faire face aux impacts du CC. Pour supprimer les soutiens publics aux projets de centrale charbon et investir dans les énergies renouvelables dans les pays en développement. Pour une vraie transition énergétique qui repose sur les renouvelables et les économies d’énergie et non le nucléaire ou les agro-carburants industriels, fausses solutions face à l’urgence climatique.

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