Le nouveau rapport du GIEC confirme la crise climatique

 

Communiqué de presse conjoint du Réseau Climat & Développement et du CAN Afrique de l’Ouest

 

[Dakar – Sénégal] – 27 Septembre, 2013 – Aujourd’hui, à Stockholm, les gouvernements du monde ont signé  le nouveau rapport du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC). Ce rapport indique que le changement climatique se passe maintenant, il s’empire, et il est plus que jamais évident que la cause est humaine.

 La première partie du cinquième rapport d’évaluation du GIEC montre que la planète se réchauffe, l’élévation du niveau de la mer s’est accélérée, le taux de recul la glace dans l’Arctique a doublé, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires est plus rapide, et les océans s’acidifient. Il dresse un tableau choquant /sombre de la façon dont la planète continuera à changer si la pollution due au carbone continue à croître au même rythme.

Une des avancées les plus importantes du premier rapport d’évaluation du GIEC en cinq ans est le volume des nouvelles informations qui montre comment le changement climatique va impacter les régions à travers le  monde. Pour l’Afrique de l’Ouest, les prévisions sont particulièrement sombres avec une difficulté et un coût élevé de l’eau et de la gestion des eaux usées à cause d’un problème de fiabilité de l’approvisionnement en eau et le risque d’inondation élevé, une diminution des rendements agricoles due à des sécheresses prolongées et plus d’inondations qui menacent la sécurité alimentaire. En plus de cela, l’élévation du niveau de la mer va provoquer une augmentation de la salinisation et la réduction de la disponibilité de l’eau potable le long des côtes. L’élévation du niveau de la mer va causer des pertes de 5-10% du produit intérieur brut  (PNB) même avec des mesures d’adaptation et ces pertes atteindront  14% du PIB, sans d’adaptation.

«Ce rapport montre que la science est claire sur les menaces du changement climatique. Le débat sur les responsabilités est fini. Tout ce qui compte maintenant, c’est ce que les gouvernements ont prévu de faire avec ce rapport qui porte leurs signatures,  » a dit Emmanuel SECK, Coordonnateur CAN WA, basé à Enda Energie-Environnement de Développement.

« Nous ne pouvons pas nous permettre un autre rapport sur les menaces du changement climatique auxquelles nous sommes confrontés, de nous assoir en recueillant la poussière quand les impacts ne cessent de croître dans le monde réel ».

Le rapport du GIEC montre qu’en commençant à réduire la pollution liée carbone maintenant, il est possible de maintenir le réchauffement au seuil convenu de 2 ° C au niveau international. Si le réchauffement est autorisé à aller au-delà de 2 ° C, le changement climatique va devenir beaucoup plus imprévisible, ce qui signifie qu’il sera plus difficile de s’adapter à ses impacts, et beaucoup plus de personnes seront touchées.

Les représentants des gouvernements du monde entier seront à Varsovie en novembre prochain pour les grandes négociations climatiques de l’année. Il incombe à eux pour s’assurer que ce rapport est dans leurs bagages pour servir de base à leurs positions de négociation.

Le Réseau Action Climat (CAN) est un réseau mondial de plus de 850 ONG qui travaillent à promouvoir l’action des gouvernements et des individus visant à limiter le changement climatique dû à l’action humaine.

Ce contenu a été publié dans Presse. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.