Du 22 mai au 26 mai 2017 à Abidjan (Côte d’Ivoire) s’est tenu le 11ème atelier annuel du RC&D. Cet atelier était centré sur la problématique des barrières et des leviers permettant l’inclusion des acteurs non-étatiques dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris.
Pour comprendre les mécanismes à l’oeuvre, les participants ont donc assisté au cours des trois premiers jours (du 22 mai au 24 mai 2017) à des présentations sur ces questions. L’objectif était d’exposer différents mécanismes et expériences vécus par les acteurs non-étatiques, témoignant des barrières et/ou des solutions permettant leur inclusion dans les processus climatiques inscrits dans l’Accord de Paris. Les présentations se fondaient donc sur des éléments spécifiques à chaque organisation, pays et contexte mais reflétaient ensemble un panorama général des barrières et des leviers à l’inclusion des acteurs non-étatiques.
Lundi 22 mai
matin
cette première séquence proposait de faire un état des lieux actualisé de l’implication des acteurs non-étatiques au niveau national dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord de Paris.
- Une présentation revenait sur qui sont les acteurs non-étatiques et leurs implications dans les plans climatiques aux échelles locales et nationales.
- Une présentation portait sur l’état des lieux des négociations sur le climat qu’elles en sont les attentes, les avancées et des échecs à la suite de la COP 21 et de la COP 22.
- Une présentation proposait une ouverture sur les enjeux de l’agenda climatique à l’horizon 2018/2020.
Lundi 22 mai
après-midi
L’objectif de cette séquence était de mettre en exergue les barrières ou facteurs qui limitaient l’inclusion des acteurs non-étatiques dans les processus nationaux.
Dans un premier temps, trois (03) présentations sont revenues sur les barrières rencontrées par les acteurs non-étatiques, entraînant leur exclusion des processus climatiques. Basées sur les expériences de participant-e-s, ces présentations développaient les freins à l’inclusion :
- Une présentation portait sur le processus de la Contribution Nationale Déterminée (CDN) au Tchad.
- Une présentation décrivait le Programme National d’Adaptation (PNA) du Bénin.
- Une présentation revenait sur la CDN de République Démocratique du Congo.
Les travaux en groupes ont permis aux participants d’identifier les barrières à l’inclusion des acteurs non étatiques partant de leurs expériences respectives.
Mardi 23 mai
matin
cette séquence, avait pour objectif de mettre en avant les leviers favorisant l’inclusion des acteurs non-étatiques.
La première phase a permis, à travers quatre (04) présentations basées sur l’expérience des intervenants, de montrer des exemples de leviers favorisant l’inclusion :
- Une présentation portait sur les facteurs d’inclusion dans le cadre de la CDN du Togo.
- Une présentation proposait une approche plus locale avec l’exemple du Groupement Intercommunal des Collines (GIC) au Bénin.
- Une présentation illustrait les facteurs au sein du processus de mise en oeuvre de la CDN du Niger.
- Une présentation comparait les processus d’inclusion des acteurs non-étatiques dans le cadre de l’élaboration des Objectifs du Développement Durable (ODD) avec le processus de la CDN au Burkina Faso, dans une perspective genre.
A l’instar de la veille, les participants ont pu, dans un second temps, échanger sur leur propre expérience dans le cadre de travaux en sous-groupes pour identifier les facteurs d’inclusion des acteurs non-étatiques.
Mardi 23 mai & Mercredi 24
après midi & matin
Ce travail de synthèse et de priorisation a permis d’énoncer des recommandations à émettre au niveau international (négociateurs, bailleurs et initiatives internationales), national (gouvernement, parlementaires et organisations de la société civile) et local (pouvoirs locaux et autres acteurs non-étatiques).