L’atelier 2012 du RC&D à Grand Popo

 

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Comment s’assurer que l’économie verte contribue aux communautés locales et vulnérables au changement climatique?

Vingt ans après le sommet de Rio sur le développement durable, la communauté internationale sera rassemblée à Rio en 2012 pour refondre les paradigmes dominants, et intégrer les nouvelles contraintes environnementales, climatiques et sociales dans le développement et l’éradication de la pauvreté. Il est important que les nouveaux principes et modalités de développement bas carbone et adapté au changement climatique s’articulent autour des besoins, vulnérabilités et priorités des communautés locales.

Les membres du Réseau travaillent principalement avec les communautés locales pour créer des opportunités socioéconomiques et des leviers de sortie de pauvreté, sous contrainte climatique – notamment dans le domaine de l’énergie et de l’agriculture. A ce titre, il est important que le Réseau porte la voix et les préoccupations de ces communautés dans les négociations Rio+20 et s’assure que l’économie verte et la gouvernance mondiale de l’environnement bénéficient aux communautés et intègrent leurs préoccupations. Nous avions déjà commencé à réfléchir à cette question et publié en 2011 – à l’occasion de la CMAE climat à Bamako -une très courte note de réflexion sur le développement bas carbone et résilient au changement climatique, tirée de notre publication 2010 : « climat & développement : entre stratégies locales et gouvernance internationale ». Il s’agit maintenant d’affiner le plaidoyer sur un thème un peu plus précis et bâtir sur notre expérience du terrain. Ensemble, nous avons choisi de cibler le rôle et les besoins des communautés locales dans un contexte d’économie verte sous contrainte climatique. Et défini les priorités politiques suivantes :

□ S’assurer que les priorités et vulnérabilités des communautés locales soient prises en compte dans les négociations à Rio+20.

□ S’assurer que les communautés locales soient au coeur de tout développement bas carbone et résilient au changement climatique.

□ S’assurer que les engagements politiques pris par les Etats autour de Rio+20 soient véritablement mis en oeuvre dans les pays.

Les enjeux de Rio+20 sont de taille pour l’Afrique – et plus particulièrement l’Afrique francophone qui concentre la majorité des Pays les Moins Avancés. L’Afrique représente également le continent le plus vulnérable aux changements climatiques. Les dirigeants africains ne doivent pas rester des acteurs en marge de Rio+20. Au contraire, ils doivent se mobiliser pour que les décisions prises prennent en compte les besoins, priorités et défis des populations africaines, et des communautés locales en particulier. Dans ce contexte, la société civile doit est appelée à jouer un rôle pivot – pour mobiliser et appuyer les décideurs francophones et africains, pour rappeler les priorités des populations les plus pauvres et les plus vulnérables et les impacts du changement climatique sur le développement.

Pour aller plus loin

 

Lire le Rapport final atelier RC&D Gran Popo

et notre Plaidoyer du RC&D pour Rio+20!

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