600 millions de personnes supplémentaires souffriront de la faim d’ici 2080 en raison des changements climatiques, si nous maintenons nos émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) au niveau actuel, selon le PNUD.
Dégradation des terres, destruction des récoltes, salinisation des cours d’eau, réduction des terres fertiles et des zones de pâturage, fréquence et intensité accrues des inondations et des sécheresses : les impacts des changements climatiques nuisent aux quatre piliers de la sécurité alimentaire – disponibilité, accès, stabilité et utilisation.
Sans réel effort d’adaptation, les capacités de production et les moyens d’existence des populations sont sérieusement menacés. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) anticipe une réduction des rendements des principales cultures (blé, riz, maïs…) de 2 % chaque décennie. Les changements climatiques réduiront l’accès à l’alimentation et sa qualité et risquent d’aggraver la prévalence des maladies infectieuses à transmission vectorielle : ainsi, 5 à 6 milliards de personnes soit 50 à 60% de la population mondiale seront exposées à la dengue d’ici 2085, entraînant un affaiblissement du statut nutritionnel. Pourtant, ces questions restent très peu discutées dans le cadre des négociations internationales sur les changements climatiques. Lutter contre les impacts des changements climatiques et lutter contre la faim relèvent du même effort, du même impératif et de la même urgence.
Avec le RC&D et de nombreuses organisations de la société civile, signez l’Appel des sociétés civiles pour lutter contre la faim et les changements climatiques !
Lire les recommandations au négociateurs portées par le RC&D, Action contre la Faim, le CCFD-Terre Solidaire, Le Secours Catholique Caritas France, CARE, Acting for Life et UNICEF pour « Créer un climat contre la Faim » dans les négociations internationales sur le climat.
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